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Conclusion

En résumé: 

 

Nous avons mis en place durant une demi-année footballistique un programme de prévention des blessures. Notre but était de diminuer le nombre de blessures par la mise en place de rituels d'échauffements qui: 

- duraient une quinzaine de minutes,

- étaient faciles à mettre en place,

- ne demandaient pas beaucoup de matériel, 

- étaient compréhensibles pour que les joueurs le réalisent de manière autonome. 

 

Nous avons proposé 2 rituels aux joueurs.

- Le premier était plus centré sur un travail excentrique, qui visait principalement les groupes musculaires clefs, souvent touchés par les blessures au football:

     - les ischios-jambiers,

     - les quadriceps 

     - les mollets (triceps sural).

Ce travail excentrique est utilisé dans un but préventif et non dans un travail de force ou de résistance. Nous avons donc travaillé avec le poids du corps ou avec des charges légères (medecine ball).

Le nombre de répétition était également réduit pour éviter le principal inconvénient du travail excentrique: les courbatures. 

Il y avait également un travail de proprioception pour lutter contre les entorses et un travail d'abdominaux et de dorsaux pour améliorer la posture et ainsi empêcher une hyperextension de la chaîne postérieure de la jambe.

 

- Le deuxième rituel Ã©tait plus centré sur la proprioception, et le gainage tout en effectuant un rappel de travail excentrique des ischios-jambiers qui sont les muscles les plus touchés au niveau des blessures. 

 

Nous avons jonglé entre ces deux rituels tout au long de l'année en nous basant:

- sur des statistiques (plus d'entorses chez les jeunes), 

- sur les composantes du terrain (terrain synthétique ou en herbe) 

- et sur notre équipe (antécédent, rechute,..).

 

Par exemple, nous savions que les jeunes entre 17-25 ans (tranche d'âge de notre équipe) sont plus exposés Ã  se blesser en période de reprise (début de saison, après la trève) et que les prériodes de préparation sont plus propices aux entorses. Nous avons donc utilisé presque exclusivement le deuxième rituel basé sur la proprioception durant cette période à risque. 

 

 

Conclusion:

 

Pour avoir une conclusion assez pertinente, il faut des résultats. 

Nous avons mis en place ces Ã©chauffements à la mi-janvier à la fin de la trève hivernale, ce qui nous a permis de comparer la première moitié de saison (août, septembre, octobre, novembre, décembre) avec la deuxième moitié (janvier, février, mars, avril).

Nous avons donc, dès le début, noté toutes les blessures afin d'avoir un tableau comparatif entre les deux parties de saisons. 

 

Voici les résultats obtenus dans ce tableau ci-dessous (sur un noyau de 19 joueurs). 

Nous avons recensé 20 blessures au cours de la saison écoulée: 15 blessures se sont produites durant la première moitié de saison et seulement 5 durant la deuxième moitié ! 

 

Reprenons ces résultats afin de les comparer par rapport aux nombres d'heures prestées des joueurs. 

Durant la première moitié de saison, les joueurs ont passé 223.5 heures sur les terrains (matchs+entraînements). Ce qui nous donne 223.5 heures pour 15 blessures et donc 1 blessure pour 14.9 heures d'exposition. 

 

Durant la deuxième partie de saison, les joueurs ont passé 132.5 heures sur les terrains (matchs+entraînements). Ce qui nous donne 129.5 heures pour 5 blessures et donc 1 blessure pour 25.9 heures d'exposition.

 

Nous pouvons donc constater un recul du nombres de blessures par rapport aux nombres d'heures d'exposition des joueurs. Cette diminution n'est pas uniquement du à la mise en place de nos rituels d'échauffements. D'autres facteurs ont influencé ce résultat (charge de travail, météo,...).

 

 

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